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LEADER NÉGATIF |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Son leadership se fait au détriment du groupe et de l'intervenant. Il se sert de son leadership à ses propres fins. Souvent, il terrorise les autres membres du groupe afin de tout contrôler. Il travaille souvent à l'insu de l'intervenant. Tandis que le leader positif utilise son ascendance sur le groupe de façon positive, sans pour autant tenter de prendre le contrôle ou la place de l'intervenant. Il est fiable et souvent extraverti. Il s'adapte facilement, son leadership lui est librement accordé par les autres membres du groupe par respect et non par peur. Il est un allié précieux pour l'intervenant. Attention de ne pas l'utiliser de façon abusive et surtout ne pas oublier qu'il est un participant à part entière. SIGNIFICATION: Le leader négatif à besoin de pouvoir, de contrôle. Il peut aussi souffrir d'un manque de confiance en soi, en ses propres qualités. Il peut également agir par ressentiment envers l'intervenant suite à une frustration. Le leader positif, quant à lui, a pour but d'avoir du plaisir. Il est, la plupart du temps, bien dans sa peau, il aime la coopération. Ce peut être également un besoin de reconnaissance positive. PISTES D'INTERVENTION: Lorsqu'on fait face à un leader négatif, il faut avant tout déterminer son degré de négativisme et son ascendance négative sur le groupe. Pour un cas léger ou moyen, prendre le temps de lui refléter ses comportements tout en l'informant que vous ne les acceptez pas. Lui demander la raison de ses agissements. Lui donner des responsabilités à sa mesure et le renforcer lors de ses "bons coups". Pour un "vrai de vrai", les choses sont plus compliquées. Il est important de déterminer l'ampleur de la situation, l'ampleur des dégâts qu'il a causé dans le groupe (a-t-il pris le contrôle du groupe ou est-il en voie de le prendre.). Ce qui est le plus important, c'est de réagir rapidement et avec force. Notre intervention doit avoir du "punch". Il faut intervenir devant le groupe afin de lui retirer son pouvoir sur celui-ci. Attention, il s'agit d'une intervention très délicate car s'il contrôle le groupe, le groupe pourrait prendre sa défense et vous faire passer un mauvais quart d'heure... Durant votre intervention qui consistera à lui refléter ses comportements inadéquats, vous ne devrez lui laisser aucune place à se justifier, même à placer un seul mot car il en profitera pour vous discréditer devant les autres afin de ne pas perdre la face devant le groupe et garder son pouvoir. Vous devez être le plus possible détaché de la situation afin d'être en tout temps respectueux et en contrôle de vous et de la situation. Soyez très clair dans vos attentes et vos consignes. Le degré "d'explosivité" du groupe diminuera au fur et à mesure que les participants observeront que c'est vous le leader du groupe. Suite à l'intervention devant le groupe, il est très conseillé de reprendre le tout à l'écart avec le leader négatif, il faut le ramasser en lui expliquant que vous rejetez son attitude inadéquate sans pour autant le rejeter lui. Lui expliquer qu'il a sa place dans le groupe mais certainement pas celle qu'il s'était attribué. Travaillez avec lui à partir de ses qualités et ses aptitudes. Il doit avoir bien compris que vous ne lui laisserez plus de place à ses écarts de conduite. Pour le leader positif, c'est la simplicité même, il faut l'encourager et le responsabiliser. |
L'ENFANT QUI S'ENTÊTE |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Il s'oppose à l'autorité, se dispute continuellement avec l'intervenant, il argumente sans cesse, enfreint délibérément les règles et les consignes. Il ne répond pas aux demandes, refuse de participer, il met en doute l'autorité et accepte difficilement le changement. Il n'accepte pas les compromis, il est irritable. SIGNIFICATION: Souvent un enfant inhibé qui cherhce à s'affirmer. Il peut vivre des frustrations et les exprime de façon inadéquate. PISTES D'INTERVENTION: Satisfaire les besoins insatisfaits de l'enfant par une variété d'activités. Prendre le temps de l'écouter et essayer de comprendre la véritable demande. Lui demander ce qu'il veut vraiment dire au lieu de nous le faire subir. Définir clairement les règles et consignes ainsi que leurs raisons d'être. Avoir un nombre restreint de règles et préciser les conséquences de leur infraction. Et surtout soyez consistant, appliquez-les... |
L'ENFANT REJETÉ - BOUC ÉMISSAIRE |
On
l'appelle également le souffre-douleur et le mouton noir, il
vit souvent beaucoup d'agressivité, il pleure
régulièrement. Il peut être harcelant
en paroles et en actes. Souvent dénonciateur. Il peut
également être tout simplement
gêné, à l'écart du groupe et
avoir peu ou pas d'initiative.
SIGNIFICATION: Il y a deux types distincts de participants rejetés. Il y a celui qui s'attire l'antipathie des autres par ses agissements inadéquats. Il y a aussi celui qui n'a rien fait pour mériter un tel sort. Il présente souvent une différence sur laquelle les autres membres du groupe s'acharnent afin de rehausser leur estime d'eux-mêmes, de se prouver et de prouver aux autres qu'ils sont les plus "hot". Ces différences sont régulièrement physiques: acné, ethnie, poids, couleur de cheveux, grandeur ou autres. Mais il peut s'agir également d'un participant désirant faire partie du groupe mais il ne sait comment s'y prendre. PISTES D'INTERVENTION: S'il s'agit d'un jeune s'attirant les foudres du groupe, une intervention de groupe s'impose. Démontrer au groupe que ce jeune a ses tords mais que le groupe aussi a les siens par des exemples concrets. Faire ressortir au jeune ses comportements dérangeant sans pour autant le chicaner. Pour celui auquel son rejet est dû à une différence, il faut observer l'ampleur du rejet par le groupe (un ou plusieurs individus?). Ceci déterminera le type d'intervention à effectuer. S'il n'y a qu'un à trois participants, n'intervenir qu'avec ceux-ci, si c'est généralisé, intervenir avec le groupe. Il est important de parler de respect, de mettre en contraste le manque de maturité d'un tel comportement. De faire nommer, par les fautifs, ce qui les incite à se comporter de la sorte. Dans les deux types de rejet, il ne faut pas favoriser le jeune, ça ne ferait qu'envenimer la situation. Toujours en discuter avec le jeune concerné dans un premier temps et avec le groupe par la suite. Raisonner les fautifs par la logique et non par la force et le chantage, c'est beaucoup plus sain à long terme: Ce que je décide d'accepter par moi-même est plus facile à mettre en application que ce que l'on m'impose. Demandez ce qui pourrait améliorer la situation. INFORMATION SUPPLÉMENTAIRE : HARCÈLEMENT ET OSTRACISME |
DISPUTE ENTRE DEUX JEUNES |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Taquinage agressant, dénigrement, manque de respect et autres comportements semblables. Violence verbale ou physique, possibilité qu'un des jeunes tente de se rallier la sympathie des autres afin de disposer d'alliés. SIGNIFICATION: Vengeance, vol, besoin de pouvoir, faible estime de soi, vit de la frustration à la maison et n'a pas de moyens adéquats pour l'évacuer, etc.. PISTES D'INTERVENTION: Ne pas laisser monter l'escalade de violence, donc intervenir immédiatement. Éclaircir la situation (explication des deux parties, un à la fois pour bien gérer la situation.). Leur faire trouver une solution au conflit et les avertir que s'ils n'en trouvent pas, la solution viendra de vous et elle risque de ne pas les satisfaire. |
L'ENFANT-ROI |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Il impose sa loi, il veut tout contrôler. Selon lui, il possède le pouvoir, il a un sentiment de toute puissance. Lorsqu'il vit un refus ou une frustration, c'est la crise de colère assurée. Dans son entourage familial et avec ses amis, il obtient tout ce qu'il désire. Il argumente constamment et peut être violent. Il est un champion pour découvrir la brèche afin d'abuser de la situation. Il possède une habileté à faire sentir coupable celui ou celle qui lui résiste. Il est souvent désabusé face à la vie. Souvent angoissé, il vit un sentiment d'insécurité intense, faille qu'il ne veut surtout pas laisser paraître. SIGNIFICATION: Il peut s'agir de parents vivant une certaine forme d'insécurité face à l'éducation de leur enfant. Vivant ainsi un sentiment d'incompétence, de doute, ils finissent par remettre en question leurs décisions lorsque l'enfant conteste. Il est également possible qu'il s'agisse d'un enfant ayant tout ce qu'il demande car ses parents, travaillant beaucoup se sentent coupable de ne pas être à la maison avec lui, ils lui donne matériellement ce qu'ils ne peuvent lui donner affectivement. Mais il peut s'agir également de parents croyant que leur enfant sera mieux adapté à la vie en lui évitant toutes frustrations... mais la réalité de la vie finit toujours par nous rattrapper et la vie c'est également des frustrations... PISTES D'INTERVENTION: Il faut être un intervenant solide face à un enfant reproduisant ce type de comportement. Il a besoin de consignes claires et des conséquences précises. Mais surtout d'une personne capable de cohérence et de consistance. Il faut combler son besoin d'être sécurisé par la mise en place de balises solides. Les "clôtures" sont sécurisantes dans la mesure qu'elles ne s'effondre pas à la moindre revendication. Soyez patient et surtout, démontrez-lui que malgré ses crises, vous êtes toujours là pour lui. Lire ce texte en complément d'information: Prière secrète d'un enfant à sa mère et son père (Jacques Salomé) |
L'ENFANT QUI S'ENNUIE |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Il pleure, son visage dégage un sentiment de tristesse. Il traîne de la patte et/ou ne veut pas participer. Il se tient à l'écart, se retire au milieu d'une activité. Il semble souvent songeur. SIGNIFICATION: Il a souvent des parents surprotecteurs: il n'a pas eu la chance d'expérimenter comme il l'aurait souhaité et il a maintenant peur de tenter quelque chose ou encore, c'est la première fois qu'il quitte ses parents durant une aussi longue période. Il se peut également qu'il ait vécu par le passé des expériences l'ayant traumatisées. Il est également possible qu'il cherche de l'attention et il adopte un comportement pour qu'on s'occupe de lui: quand je suis triste, quand je suis malade, on s'occupe de moi. Il ne faut pas oublier non plus, la possibilité qu'il s'agisse d'un enfant qui a matériellement tout ce qu'il demande, il est désabusé et manque de stimulation. PISTES D'INTERVENTION: Lui changer les idées par des activités attrayantes et stimulantes. Attention de ne pas lui donner plus d'attention qu'il n'en faut, car vous pourriez renforcer son comportement inadéquat. Lui donner du temps au moment où il ne s'y attend pas, n'en demande pas. |
L'ENFANT EFFRONTÉ - MANQUE DE RESPECT |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Il vous envoie "promener" de toutes les façons imaginables mais surtout de la façon qui vous fera le plus réagir, sortir de vos gonds. Il ne se préoccupe nullement des besoins ou du bien-être des gens qu'il côtoie. SIGNIFICATION: Il a besoin de pouvoir, d'attention. Il vit des frustrations et les exprime de façon inadéquate. Il se peut qu'il n'ait tout simplement pas appris à bien se comporter en société. PISTES D'INTERVENTION: En groupe, on peut définir les répliques et comportements acceptables. Il importe de garder son calme, de ne pas réagir à sa provocation et toujours le ramener à la demande initiale. Bien expliquer les implications de ses actes. On peut également lui expliquer que même si chez lui c'est acceptable, ici par contre on n'accepte aucunement ces comportements. |
MANQUE D'HYGIÈNE |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Senteur nauséabonde. Les autres participants en parlent ouvertement ou de façon cachée. Il y a risque flagrant de rejet. SIGNIFICATION: Il peut s'agir d'une faible estime de soi, d'un enfant laissé à lui-même (négligence parentale) ou d'une culture familiale. Les victimes d'abus sexuels peuvent présenter un comportement semblable. PISTES D'INTERVENTION: Ne jamais prendre pour acquis qu'il le sait, donc l'informer en étant diplomate et respectueux. Ne pas ébruité la situation. Dans un cas où le groupe réagit, s'asseoir avec le groupe afin de désamorcer la situation. |
L'ENFANT VIOLENT ET/OU COLÉRIQUE |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
De la violence verbale à la violence physique, en passant par le vandalisme, la violence sur les animaux, sur les objets, les crises de colère (donner des coups, crier des insultes, se rouler par terre, mordre, frapper, lancer des objets). SIGNIFICATION: Souvent relié à un besoin de pouvoir. La crise peut vouloir dire: J'ai besoin d'attention, j'ai mal, je suis anxieux, je suis en train de perdre mon contrôle (aide-moi), j'ai perdu mon contrôle (arrête-moi). La violence est une accumulation de tensions, de frustrations où l'individu ne trouve pas dans son répertoire (coffre à outils social) de moyens socialement adéquats pour y faire face, pour abaisser la tension. La crise lui sert de soupape de sécurité pour abaisser cette pression. Il peut s'agir également d'un enfant provenant d'un milieu familial violent ou d'un enfant victime d'abus sexuels. PISTES D'INTERVENTION: Ne jamais accepter un geste ou une parole violente (intervenir immédiatement). Il doit y avoir une conséquence claire, juste et le plus ajusté au geste posé. Il faut déterminer d'où vient la violence (Qu'est-ce que la crise veut dire? Qu'est-ce qui précède la crise?). Trouver d'autres façons (moyens) de régler un conflit, une frustration. Faire trouver à l'individu la solution, la conséquence. S'il y a menace avec une arme (blanche ou à feu): Le temps vient de s'arrêter, plus rien ne presse, négocier, sécuriser et surtout, faire évacuer les autres participants pour leur sécurité et pour abaisser la tension et, selon la situation, prévenir la police. Ne jamais mettre sa sécurité personnelle en danger une fois les autres participants en sécurité. |
ÉNURÉSIE |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Souvent en retrait, il semble mal à l'aise. Lorsqu'il y a un coucher, il se lève le dernier (ou le premier) et il est souvent le dernier habillé (il attend d'être seul pour s'habiller et faire son lit.). Cela amène de la tension chez l'enfant (peur que cela se sache) et de la frustration chez les parents et l'intervenant (colère, déception, augmentation de la tâche). SIGNIFICATION: Souvent causé par le stress, ce n'est pas une maladie mais un symptôme (il peut s'agir d'un retard de développement chez les plus jeunes). Presque toujours somatique, il pourrait y avoir un mélange d'éléments héréditaires et de contexte éducationnel. Souvent accompagné par des troubles de comportements, réactions excessives, enfant plus nerveux, etc.. Méthodes parentales inadéquates (entraînement à la propreté trop tôt ou trop tard, trop rigide). L'enfant y trouve un certain bénéfice, sinon il arrêterait son comportement (primaire et secondaire: sensation agréable ou sert à éviter certaines activités désagréables: éloignement de la maison, contact privilégié, veut rester petit). PISTES D'INTERVENTION: Être discret (dédramatiser face à l'enfant pour faire baisser le stress). Vérifier le lit le premier matin et au besoin. Pour éviter l'énurésie, baisser le volume de liquide avant le coucher et envoyer l'enfant plus souvent aux toilettes (peut devoir réveiller l'enfant durant la nuit). Si l'enfant le désire, on peut en parler avec le groupe pour, encore une fois, dédramatiser la situation (avant ou après que le groupe s'en soient rendu compte). L'émulation peut faire de grandes choses dans ce cas précis (ex.: nuages et soleils). |
L'ENFANT PLUS LENT |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Il prend plus de temps que l'ensemble du groupe pour terminer une tâche, une activité, pour comprendre une consigne. Semble souvent dans la lune. SIGNIFICATION: Perfectionniste, "smooth" ou encore retard culturel ou intellectuel. PISTES D'INTERVENTION: Lui faire vivre des réussites, lui demander d'augmenter son rythme en lui expliquant les inconvénients que cela provoque, mais on doit également être en mesure de respecter son rythme et de le faire comprendre au reste du groupe. S'assurer qu'il comprend bien les consignes. |
L'ENFANT ACCAPARANT |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Il se pend à notre bras, se dépêche de toujours répondre en premier, demandant, monopolise notre attention, intolérance à la frustration, incapacité à retarder la satisfaction d'un besoin. SIGNIFICATION: Il a besoin d'attention, de reconnaissance. Il vit une forte insécurité ou une trop grande réponse à ses besoins. (Voir également carence affective) PISTES D'INTERVENTION: Mettre ses limites (il y a des moments pour coller mais c'est à l'intervenant de décider). Important de lui dire et faire sentir qu'il ne s'agit pas d'un rejet. |
NON PARTICIPATION |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Ne veut pas participer, traîne les pieds, fait vivre sa frustration au groupe et à l'intervenant, etc.. SIGNIFICATION: Peur de ne pas réussir, besoin d'attention. Ses parents l'obligent peut-être à participer. Ils veulent qu'il prenne de la maturité, qu'il vive de nouvelles expériences, ou encore ils travaillent et ne veulent pas qu'il reste seul à la maison. PISTES D'INTERVENTION: Doit vivre des réussites, donc lui en faire vivre et le renforcer (féliciter, encourager, mentionner l'effort), dialoguer avec lui pour savoir la signification de son refus (éviter la confrontation), lui montrer que cela sera moins long (plate) s'il participe, car de toute façon, il doit rester sur place. L'inviter à en parler calmement avec ses parents. |
TROUBLE DÉFICITAIRE D'ATTENTION AVEC OU SANS HYPERACTIVITÉ VERSUS SUPERACTIVITÉ |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Peu de concentration (facilement distrait), manque de contrôle, attention de très courte durée (souvent il n'arrive pas à finir ce qu'il a commencé, manque de constance), vision large (ne retient pas les détails, bouge beaucoup), difficulté à rester en place (il est comme un ressort), maladroit (vit peu de réussites, car agit trop rapidement, veut faire plusieurs choses en même temps et motricité de qualité médiocre), impulsivité (verbale et physique: croit connaître la réponse avant même d'avoir entendu la question), imprévisible au plan émotionnel (il peut être agressif ou encore somatiser, coléreux, triste, anxieux), difficultés scolaires, problèmes de sommeil, difficultés sociales (pas d'investissement, il butine), difficultés à faire des choix. SIGNIFICATION: La véritable cause de l'hyperactivité est inconnue, elle pourrait être causée lors de difficultés durant la grossesse, des séquelles neurologiques pourraient en être la cause. Cependant, par expérience, il n'y a pas autant de cas de TDAH qu'on veut bien nous le faire croire. Depuis que je travaille avec les jeunes, une vingtaine d'années, je peux compter sur mes deux mains le nombre d'enfants répondant spécifiquement et rigoureusement aux critères diagnostiques du DSM (Classification américaine des troubles mentaux et du comportement, en europe le CIM est le document de référence). Donc, la majorité des cas rencontrés seraient attribuables, selon moi, à une cause de nature psychoaffective (insécurité affective, maladie grave de l'enfant ou maladie mentale d'un parent, etc.) et le RITALIN ou autre médicaments semblables seraient utilisés à outrance, ces enfants sont beaucoup plus "surperactif" qu'hyperactif dans le sens médical du terme. Il y a présentement un grand débat social à ce niveau... PISTES D'INTERVENTION: Dans les deux cas, l'enfant a un besoin d'encadrement strict (et non sévère), de limites (le structurer: il doit savoir ce qu'il a à faire, les demandes doivent être réalistes). Il est important de vérifier avec lui s'il a non seulement entendu la consigne, mais également s'il l'a bien comprise et retenue. Il a besoin de bouger mais n'oubliez pas que lorsqu'il est trop fatigué, le comportement est amplifié. Lorsque vous lui parlez, le toucher peut l'aider à maintenir et améliorer sa réceptivité et son attention (ancrage). Les messages doivent être brefs et la tonalité de la voix plus élevée. Lorsque vous devez intervenir sur un comportement inadéquat, lui demander de visualiser ce comportement, lui faire dire, lui demander de trouver un comportement plus adéquat qu'il aurait pu utiliser et lui demander en terminant comment il se sent face au geste posé. Éviter l'argumentation, le renforcer et le féliciter lorsque son comportement et son investissement est approprié. Soyez patient, affectueux et compréhensif. Soyez très présent avec cet enfant et encore plus si vous êtes son parent... Le Ritalin ne fonctionne qu'avec les véritables hyperactifs (neurologique), ne l'oubliez surtout pas... Présentement il y aurait aux États-Unis 10% à 12% des garçons d'âge scolaire qui prenent du Ritalin alors que l'Institut national pour la santé mentale indique un taux d'incidence de 3% à 5%... Cliquez ici pour avoir plus d'information sur les TDAH. |
LA CARENCE AFFECTIVE |
COMPORTEMENTS
OBSERVABLES:
Facilité d'entrer en contact (empressement), la phase habituelle de retrait face à un inconnu est écourtée ou inexistante, recherche de possession et d'attention unique, exclusive (contact = objet). Phrases du genre: "Tu me la donnes" puis la délaisse par la suite. Difficulté à partager l'adulte. Toute attente amène une frustration (réaction de colère, bouderie, agression vers un objet et même envers une personne). Accueille très inégalement les marques d'affection qu'il n'a pas réclamées (menaçant). Très instable affectivement. Peut facilement injurier violemment, ridiculiser, minimiser les événements heureux. Difficulté de socialisation avec les pairs. Adopte des rôles de bouffon ou de bouc émissaire. Faible estime de soi. Éternel insatisfait. SIGNIFICATION: Alors que l'enfant avait moins de 3 ans, il aurait subi une rupture de ses premiers investissements avec les personnes significatives de son entourage sans que la blessure ait pu être réparée. PISTES D'INTERVENTION: Bien faire attention au rôle de sauveur autant qu'au sentiment d'impuissance ou au désir de le rejeter. Être à l'écoute, accompagner "le faire". Besoin de régularité relationnelle (stabilité). Une constance dans ce qui est donné (peut être pas autant que tu désires mais ce sera toujours là...). |
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RIVIÈRE
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ENFANTS
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